ORCHESTRE VIDE

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Nicolas Givran
En 1998, NICOLAS GIVRAN fait une rencontre non-préméditée avec l’équipe de Cyclones Production dirigée par le metteur en scène Luc Rosello. La transposition théâtrale de la langue créole et l’engagement citoyen de la compagnie font écho à ses propres questionnements identitaires et idéologiques. Après une formation de comédien au sein de la compagnie, il intègre ensuite la quasi totalité des créations de Cyclones. En 2009, il met en scène et interprète Dis oui, un «théatre-concert» avec le musicien Sami Pageaux d’après un monologue de Daniel Keene. Fort de cette expérience pluridisciplinaire, il intègre en 2012 la toute première création de la compagnie Morphose, en tant qu’interprète/danseur, et met en scène un concert théâtralisé du groupe de musique Grèn semé. Dans cette même volonté d'une implication pluridisciplinaire, il intègre le groupe de musique Tricodpo en tant que musicien-perfomeur et participe à la création du spectacle musical Tricodposcopie. « La voie qu’il s’est choisie est celle d’une exploration courageuse et radicale des sentiments essentiels et caverneux qui poussent dans les ombres de la grotte humaine. Nicolas Givran est aussi un créateur en recherche de nouveaux rapports à la scène, qui bouleversent la géographie du théâtre. Le Journal de Nijinksy, La Chambre (Co-écrit avec Myriam Omar awadi, L’Île : ses trois dernières créations, ont ouvert à La Réunion la brèche d’un théâtre expérimental de très haut niveau. »(1)
Myriam Omar Awadi
D’origine franco-comorienne, Myriam Omar Awadi est née en 1983 à Paris. Elle vit et travaille actuellement à l’île de la Réunion. A travers une pratique tournée vers divers médiums (dessin, vidéo, céramique, installation...), l’artiste développe une poétique de l’inaction, caractérisé par une esthétique ténue et une poésie du langage, jouant notamment sur la notion d’écriture et avec divers mondes sémantiques (du populaire au savant).
Ses dernières recherches autour de la question du discours à l'oeuvre dans le milieu de l'art et de la médiation culturelle (Esthétique de la broderie) et du texte en tant que matière plastique l'ont amené a explorer d'autres champs liés aux pratiques performatives et à la mise en scène. Suivie par la galerie Béatrice Binoche durant 3 ans, elle participe à diverses foires d’art contemporain telles que : l’Indian art fair (Inde), la Joburg art fair (Afrique du sud), et le salon Drawing Now Paris (France). Elle expose régulièrement ses oeuvres à la Réunion, et à récemment présenté son travail à la galerie Maubert sous le commissariat de Julie Crenn et au Palais de Tokyo lors de l’exposition Visions consacrée à la recherche en école d’art.
Yohann Quëland de Saint-Pern
Né en 1980. Artiste visuel et réalisateur, diplômé de l'ESAB de Rouen (DNSEP) et d'un Master Assistant de Réalisation. "La démarche de YQDSP est profondément motivée par une attitude philosophique et politique de refus des principes d'autorité qui régissent l'organisation sociale. Au moyen de performances-vidéo et plus récemment de dessins, où priment le dérisoire et l'absurde, il propose une lecture décalée ainsi qu'une réévaluation de la réalité. Le déplacement, sous forme de flânerie ou d'arpentage, constitue pour Yohann Quëland un médium privilégié pour s'interroger sur l'inscription de l'individu dans son territoire. A l'aide de l'Homme au casque rouge, “personnage-homme-outil” qu'il a créé au début des années 2000, il réalise des performances filmées qui mêlent écoute attentive du monde et légèreté : saluer les promeneurs du Jardin des plantes de Rouen, coudre un espace blanc ou effectuer des gestes lents au milieu de l'agitation des flux urbains… Lenteur et inutilité font de son travail un geste de résistance à la fois poétique et politique, en cela qu'il est « libéré d'une relation à une fin »"(1). Son travail a été présenté notamment au Pulsar Caracas, Musée Alejandro Otero-Mao, Venezuela, au Xiamen International Contemporary Art Exhibition, Chine, à la Sakshy gallery, Mumbai, Inde, au Centre Pompidou de Metz, au FRAC Lorraine, ainsi qu'au Palais de Tokyo lors de Nuits Blanches à Paris 2012.

(1) PdB, notice du catalogue en ligne de l'Artothèque du Département, 2010. Lire également à ce sujet le texte de Stéphane Carayrou, "Suspens", in catalogue de l'Artothèque, "Chemin faisant", 2009.